Décider de créer son entreprise est audacieux.
Certains diront même que c’est prétentieux.
Question de points de vue et de cultures.
Mais à un moment ou à un autre, le doute se fraye presque toujours un chemin entre nos 2 oreilles.
Et cette question lancinante résonne dans notre esprit : « et si, finalement, je n’étais pas la bonne personne au bon endroit? »
Parce que le chemin de l’entrepreneuriat peut ressembler à monter dans un wagon lancé à pleine vitesse dans un grand huit.
On se sent grisé par la sensation de tomber dans le vide, retenu par le harnais de sécurité, les mains enserrant avec force les poignées, le souffle coupé par une trouille délicieusement folle.
Et parfois, on a un peu mal au coeur de toutes ces montagnes russes.
Dès que l’inconfort se fait sentir, le syndrome de l’imposteur en profite pour s’engouffrer dans la brèche et venir nous susurrer des messages toxiques.
Il s’immisce dans notre esprit en empruntant la voix et les paroles d’autres personnes qui nous entourent :
– Comme celle d’un parent un peu trop protecteur.
– Comme celle d’un ami un peu trouillard.
– Comme celle d’un frère ou d’une soeur un peu sceptique.
– Comme celle d’un conjoint un peu trop pessimiste.
Et il répète en boucle la même litanie chaque fois qu’on ne se sent pas complètement à la hauteur.
– Alors que faire?
– Tout arrêter et subir?
Le syndrome de l’imposteur n’est pas une fatalité. Le syndrome de l’imposteur n’est pas invulnérable.
Il est possible de le dépasser et de continuer à évoluer en tant qu’entrepreneur.
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